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    Home»Tendances Cinématographiques»Annecy 2023 : Le CNC révèle les nouvelles tendances du secteur de l’animation
    Tendances Cinématographiques

    Annecy 2023 : Le CNC révèle les nouvelles tendances du secteur de l’animation

    Eleonore LeclercBy Eleonore Leclerc12 décembre 2024Aucun commentaire12 Mins Read
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    EN BREF

    • Baisse de la production audiovisuelle en 2022, avec 221 heures d’animation, le chiffre le plus bas depuis 2003.
    • Spécificités du marché : investissements rationalisés par les plateformes internationales.
    • La France reste le 3e producteur d’animation audiovisuelle derrière le Japon et les États-Unis.
    • En 2022, 13 films d’animation approuvés, jeux de diversité en termes de budget et de technique.
    • 52 films d’animation sortis en salles en 2022, un record, mais les entrées ont chuté de 41,6 % par rapport à 2019.
    • La présence des films japonais a augmenté, attirant 2,5 millions de spectateurs en 2022.
    • Stabilité de l’emploi dans le secteur avec 9 021 salariés en 2021.

    Date de publication : 14/06/2023 – 08:04

    Au cœur du très attendu Festival international du film d’animation d’Annecy 2023, le Centre national du Cinéma et de l’Image animée (CNC) a dévoilé des tendances marquantes du secteur de l’animation. Cette année, le marché audiovisuel fait face à des défis, avec une production en déclin et une fréquentation des salles en cours de reprise. Le CNC dresse un tableau à la fois inquiétant et prometteur, mettant en lumière les dynamiques en jeu et les innovations qui façonnent l’avenir de l’animation.

    En juin 2023, le Centre national du Cinéma et de l’image animée (CNC) a présenté lors du Festival international du film d’animation d’Annecy une analyse approfondie des tendances actuelles dans le secteur de l’animation. Cet exercice a mis en lumière une baisse de la production malgré la diversité des œuvres présentées et une modeste reprise de l’affluence dans les salles. Le CNC a également souligné l’importance croissante des films japonais et un marché de l’emploi résilient, qui continue d’évoluer.

    Table of Contents

    Toggle
    • Un marché de l’animation en mutation
    • Des productions diversifiées malgré la baisse
    • Fréquentation des salles : l’évolution des préférences
    • Un secteur professionnel en plein développement
    • Tendances du secteur de l’animation – Annecy 2023
    • Un marché en mutation : production et diffusion
    • Une large gamme de films en forte progression
    • Des chiffres encourageants dans l’emploi
    • La montée des films japonais
    • Les nouvelles habitudes de consommation
    • Tendances du secteur de l’animation – Annecy 2023
    • Baisse de la production audiovisuelle
      • Facteurs influents
    • Une diversité de productions cinématographiques
      • Burdeos technologique et budgets
    • Fréquentation des salles et films animés japonais
      • Succès des films japonais
    • État du marché de l’emploi
      • Perspectives d’évolution
    • Tendances du secteur de l’animation à Annecy 2023

    Un marché de l’animation en mutation

    Après une année 2021 marquée par un succès retentissant, 2022 a connu une chute importante dans les heures de production d’animation, enregistrant 221 heures aidées, ce qui constitue le volume le plus bas depuis 2003. Le CNC a observé que le total des devis s’établit à 182,3 millions d’euros, ce qui représente une diminution significative par rapport aux années précédentes.

    Cette contraction du marché est attribuée à plusieurs facteurs, notamment la stratégie des plateformes internationales qui rationalisent leurs investissements et la prudence accrue des diffuseurs face à la baisse du marché publicitaire. Un exemple frappant de cette tendance est le recul de l’investissement de TF1, qui est passé de 9,6 millions d’euros en 2021 à seulement 3,2 millions en 2022.

    Des productions diversifiées malgré la baisse

    Néanmoins, le CNC a souligné que 2022 a aussi été l’année de la diversité dans la production de longs métrages d’animation, avec 13 films agréés, dont 8 d’initiative française. L’année a constitué un véritable record en termes de variétés de techniques d’animation et de publics ciblés, illustré par la présence de productions allant de Miraculous – le film à des œuvres plus modestes comme Linda veut du poulet.

    Il est intéressant de noter que l’animation demeure le genre le plus coûteux à produire, avec un budget moyen de 10,24 millions d’euros, contre 5,08 millions pour la fiction. Cette différence est largement due aux frais techniques, provoquant une accumulation des co-productions avec des pays comme la Belgique et le Luxembourg.

    Fréquentation des salles : l’évolution des préférences

    Avec 52 films d’animation sortis en salles en 2022, la France a atteint un chiffre record. Toutefois, cette année a été marquée par une diminution des entrées, avec 19,2 millions de billets vendus, représentant une baisse de 41,6 % par rapport à 2019. Les films américains, d’habitude moteurs de la fréquentation, ont vu leur présence faiblir sur le marché. Les productions japonaises, en revanche, continuent de captiver le public, avec 17 œuvres sorties en 2022.

    Cet engouement pour les films japonais s’illustre particulièrement avec One Piece Red, qui a recueilli près d’un million d’entrées, et les performances prometteuses de titres tels que Suzume en 2023.

    Un secteur professionnel en plein développement

    Le CNC a également mis en avant la stabilité du marché de l’emploi dans le secteur de l’animation. Le nombre d’entreprises actives demeure constant, tout en ayant vu une augmentation significative de la masse salariale. De plus, le nombre d’intermittents a atteint un niveau record, avec 1 445 nouveaux entrants sur le marché en 2021.

    Cependant, la tension sur les heures travaillées est à noter, avec une moyenne de 882 heures par intermittent. Ce phénomène pourrait indiquer un plafonnement potentiel de l’emploi dans le secteur, surtout après plusieurs mois de stabilisation.

    Pour conclure, ces observations font écho aux réalités changeantes de la production d’animation. Les professionnels doivent s’adapter à ces défis pour continuer à prospérer dans cet environnement dynamique.

    Pour plus de détails sur les tendances et analyses, vous pouvez consulter cet article.

    Tendances du secteur de l’animation – Annecy 2023

    Aspects Détails
    Production audiovisuelle Baisse significative avec seulement 221 heures aidées, le plus bas depuis 2003.
    Investissements Rationalisation des investissements par les plateformes, entraînant des annulations de commandes.
    Fréquentation en salles 19,2 millions de tickets pour les films d’animation, recul de 41,6% par rapport à 2019.
    Séries Augmentation des séries courtes; 40% des œuvres produites ont moins de 30 épisodes.
    Budget de production Un film d’animation coûte en moyenne 10,24M€, contre 5,08M€ pour la fiction.
    Films sortis en salles 52 films d’animation en 2022, un chiffre record, avec une forte présence française.
    Succès des films japonais Augmentation de l’appétence pour les films japonais, rassemblant 2,5 millions de spectateurs.
    Évolution du marché de l’emploi Stabilité du nombre d’entreprises, mais tension sur les heures travaillées sans forte croissance.

    Le mercredi 14 juin 2023, lors du Festival international du film d’animation d’Annecy, le CNC a partagé des révélations marquantes concernant l’évolution du secteur de l’animation. Cette année, les chiffres montrent une baisse de la production audiovisuelle, mais une grande diversité dans les films d’animation qui continue de séduire le public. L’analyse met en lumière l’impact des plateformes internationales et les nouvelles habitudes de consommation qui façonnent l’industrie actuelle.

    Un marché en mutation : production et diffusion

    Après une année 2021 florissante pour l’animation, 2022 a observé une baisse de production marquée, avec un volume horaire de 221 heures d’animation aidées, le plus faible depuis 2003. Le CNC explique que les nouvelles stratégies d’investissement des plateformes internationales entraînent parfois l’annulation de commandes, tout comme la baisse de la publicité qui rend les diffuseurs moins audacieux dans leurs choix. En outre, des séries se contentant de moins d’épisodes sont désormais majoritaires.

    Une large gamme de films en forte progression

    Malgré une production aidée en difficulté, le CNC note que la diversité des films d’animation est exceptionnelle. Pour 2022, 13 films ont été agréés, un record, dont 8 films d’initiative française. Le CNC met également en avant le fait que l’animation reste le genre le plus coûteux à produire, ce qui investit davantage les productions en partenariat étranger.

    Des chiffres encourageants dans l’emploi

    Concernant l’emploi dans le secteur de l’animation, une stabilité est observée avec une hausse des salariés dans les entreprises d’animation. Le CNC a souligné que la masse salariale a plus que doublé ces dernières années, avec un dynamisme croissant chez les primo-entrants. Cependant, une tension sur les heures travaillées perçue depuis 2021 pourrait signaler un plafonnement possible.

    La montée des films japonais

    Le CNC a également noté une montée en puissance des films d’animation japonais sur le marché français. En 2022, 17 titres japonais ont été projetés, attirant 2,5 millions de spectateurs. Ceci reflète un véritable intérêt pour les œuvres japonaises, tandis que les films américains ont vu leur nombre de sorties dramatiquement diminuer.

    Les nouvelles habitudes de consommation

    Enfin, le CNC insiste sur le changement des habitudes de consommation des jeunes publics. L’écoute d’animation par les enfants a été divisée par deux en cinq ans, entraînant des opportunités pour de nouveaux formats adaptés aux plateformes de streaming et à la relocalisation du contenu. Cet aspect soulève des questions quant à l’avenir de la production d’animation traditionnelle face à un monde en constante évolution.

    Tendances du secteur de l’animation – Annecy 2023

    • Baisse de la production : 221 heures d’animation en 2022, le volume le plus bas depuis 2003.
    • Investissements réduits : Diminution de l’engagement de TF1 sur des projets d’animation.
    • Formats réduits : 40% des séries produites comptent moins de 30 épisodes.
    • Production forte : 13 longs métrages d’animation agréés en 2022, un record.
    • Coûts élevés : Coût moyen d’un film d’animation à 10,24M€, comparé à 5,08M€ pour la fiction.
    • Succès des films japonais : 17 œuvres japonaises sorties avec 2,5 millions de spectateurs en 2022.
    • Emploi stable : 9 021 salariés dans le secteur de l’animation en 2021, une croissance depuis 2004.
    • Dynamisme régional : Forte activité en Auvergne-Rhône-Alpes, Nouvelle-Aquitaine et Occitanie.
    • Augmentation des prestations : 52 œuvres d’animations agréées au crédit d’impôt international en 2022.
    • Consommation délinéarisée : Changements dans les habitudes de visionnage des enfants impactent l’offre.

    Lors du Festival international du film d’animation d’Annecy, le CNC a présenté un panorama des nouvelles tendances du secteur de l’animation. En dépit d’une production audiovisuelle en diminution par rapport à l’année précédente, la France continue à montrer un dynamisme certain avec une offre diversifiée. Cette analyse met en lumière les éléments clés qui façonnent l’industrie de l’animation aujourd’hui.

    Baisse de la production audiovisuelle

    En 2022, le volume de production audiovisuelle a connu une baisse notable. Le CNC a signalé que la production aidée a enregistré 221 heures d’animation, un chiffre qui représente le niveau le plus bas depuis 2003. Cette situation est en partie due à la rationalisation des investissements par les grandes plateformes internationales, qui annulent parfois certains projets. Par ailleurs, la contraction du marché publicitaire incite les diffuseurs à être plus prudents dans leurs investissements.

    Facteurs influents

    Un aspect crucial de cette baisse de production est l’impact des accords interprofessionnels, qui ont engendré un effet de décalage dans la concrétisation des projets. Des séries populaires comme Miraculous et Robin des bois n’ont pas été comptabilisées dans les chiffres de 2022. De plus, l’année a été marquée par un format d’épisodes plus courts, augmentant le nombre de productions de moins de 30 épisodes, représentant désormais 40% des œuvres proposées.

    Une diversité de productions cinématographiques

    En dépit des défis rencontrés dans la production audiovisuelle, le secteur cinématographique français maintient un niveau de créativité remarquable. En 2022, 13 longs-métrages d’animation ont été agréés, un record qui souligne la vitalité de cette industrie. Les films d’animation, comme Miraculous – le film, affichent des budgets considérables, atteignant jusqu’à 60 millions d’euros, tandis que d’autres œuvres abordent des coûts bien inférieurs.

    Burdeos technologique et budgets

    Un autre point à souligner est la différence de coûts entre l’animation et la fiction classique. En moyenne, la production d’un film d’animation coûte près de 10,24 millions d’euros, en grande partie à cause des dépenses techniques et de la sous-traitance. Cela entraîne souvent un besoin d’engagement de partenaires étrangers pour soutenir financièrement ces projets ambitieux.

    Fréquentation des salles et films animés japonais

    En 2022, le marché de l’animation en salles a également connu une dynamique fascinante. Le CNC a enregistré un nombre record de 52 films d’animation sortis en salles, bien que la fréquentation ait chuté de 41,6% par rapport à 2019. Ce déclin peut être attribué à une baisse des sorties de films américains, traditionnellement des moteurs de fréquentation.

    Succès des films japonais

    On observe cependant une montée en puissance des films d’animation japonais. En 2022, 17 œuvres japonaises ont attiré 2,5 millions de spectateurs, avec des titres comme One Piece Red générant près de 980 000 entrées. Cette tendance pourrait se confirmer avec des films comme Suzume qui rencontrent un succès croissant en 2023.

    État du marché de l’emploi

    Sur le plan de l’emploi, le CNC note que le nombre d’entreprises engagées dans le secteur d’animation reste stable. Toutefois, une concentration élevée persiste, où dix entreprises captent plus de 50% de la masse salariale. Malgré tout, le marché montre une indication de dynamisme, particulièrement parmi les primo-entrants dans le domaine.

    Perspectives d’évolution

    Cependant, le CNC indique une possible stabilisation de l’emploi, avec 8 500 salariés actifs dans le secteur depuis septembre 2022. Cette situation est à surveiller de près, car elle pourrait être symptomatique de tensions sur plusieurs métiers, même si des indicateurs de croissance demeurent présents.

    Tendances du secteur de l’animation à Annecy 2023

    Quelles sont les principales conclusions sur la production audiovisuelle en 2022 ? Le CNC a constaté une baisse de la production audiovisuelle, atteignant 221 heures, le niveau le plus bas depuis 2003, en raison de rationalisations par les plateformes et d’une diminution de l’investissement des diffuseurs.

    Comment la production cinématographique a-t-elle évolué en 2022 ? La France a agréé 13 films d’animation, établissant un record et offrant une grande diversité en termes de devis et de techniques d’animation.

    Quelles sont les tendances concernant les séries animées ? En 2022, un pourcentage élevé (40%) des séries produites comportaient moins de 30 épisodes, ce qui représente une augmentation notable par rapport à 2019.

    Quel est l’impact du crédit d’impôt international sur la production d’animation ? En 2022, le crédit d’impôt a permis aux œuvres d’animation d’atteindre un niveau record de dépenses en France, totalisant 189M€.

    Comment se porte le marché de l’emploi dans le secteur de l’animation ? Le secteur a enregistré une croissance de l’emploi avec 9 021 salariés en 2021, bien que des tensions soient observées en termes d’heures travaillées.

    Quelles sont les performances des films d’animation japonais en France ? En 2022, 17 films d’animation japonais ont été projetés, enregistrant 2,5 millions de spectateurs, avec des succès notables comme One Piece Red.

    Comment le CNC évalue-t-il l’évolution de la fréquentation des salles de cinéma ? La fréquentation des films d’animation a connu une baisse significative, avec 19,2 millions de billets vendus, marquant une diminution de 41,6% par rapport à 2019.

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    Eleonore Leclerc

    Bonjour, je m'appelle Éléonore Leclerc, j'ai 31 ans et je suis passionnée par l'univers du cinéma. En tant qu'expert en tendances cinématographiques, je décortique les évolutions du septième art et analyse ce qui façonne notre expérience cinématographique. Mon objectif est de partager cette passion avec vous, à travers des réflexions, des critiques et des découvertes sur les films qui marquent notre époque.

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